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Vampire La Mascarde : Fan Fiction (en cours d'écriture)

 
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Auteur Message
KingTeDdY
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Inscrit le: Apr 09, 2007
Messages: 22

MessagePosté le: 09/04/2007 15:02    Sujet du message: Vampire La Mascarde : Fan Fiction (en cours d'écriture) Répondre en citant

VAMPIRE LA MASCARADE : L’ombre d’un soleil

Prologue

Seigneur, bénissez-nous ainsi que la nourriture que nous allons prendre. Amen
Benedecité




Quelle mouche l’a piqué ? Il aurait du refuser, mais non pas question de passer pour une poule mouillée devant Sarah, pas question, pourtant il avait entendu ces histoires sur le monstres des égouts, pourtant il ne voulait pas y croire mais Billy le fils du chef de la police lui avait dit que c’était vrai, et comme toujours il l’a mis au défis d’aller vérifier là-dessous.

Ce soir ils étaient cinq, Billy bien sur, les jumeaux Oliver et Thomas, et Sarah, le seul intérêt qui pousse Dylan à descendre. Il fallait résister et descendre, la bouche d’égout était ouverte comme prévu, une dernière inspiration et c’est parti...

Voila un moment qu’il traversait cette galerie, l’odeur nauséabonde lui retournant l’estomac. Heureusement qu’il avait une lampe torche sinon il serait déjà tombé depuis longtemps parmi les rats, après quelques mètres il arriva à ce qu’on pourrait appeler le « grand puit » une immense salle où se relier plusieurs galeries.

« Ca fait quinze minute à présent » songea t’il il devrait rebrousser chemin, tout ça c’est des histoires racontées aux enfants pour les effrayés, rien de plus, il allait bien rire de Billy... Il faillit rire, il faillit repartir dans cet état d’esprit mais un grésillement déchira l’espace, parmi le grondement des pompes et le clapotis de l’eau boueuse, une voix surgissait du néant :

« Harry...tu m’entends...réponds moi Harry ! »

Dylan trouva la source de cette voix : un talkie-walkie posé prés d’une échelle menant aux galeries inférieures, il s’y aventura, sa curiosité ayant vaincu sa peur.

Quelques minutes de marches dans les égouts inférieurs, cela parait durait des heures, ici pas de canal avec des voies où marcher, ici bas on est dans le canal, l’eau lui arrivant aux genoux, Dylan sentait qu’il allait passer un mauvais quart d’heure quand il rentrerait chez lui dans cet état.

Un drôle de bruit surgit par mis le ruissellement de l’eau, indescriptible mais toutefois terrifiant à entendre, comme un animal mastiquant, comme des os qui se brisaient et un grognement, au détour du canal, il le vit, impossible de donner un nom à ce qu’il voyait, l’obscurité masquait ses traits mais il était en train de mordre quelque chose, le cou de Harry...

Dylan laissa échapper un cri de détresse, IL se retourna, Dylan prit ses jambes à son coup, la première fois qu’il courrait aussi vite, cette fois il avait une bonne motivation : sa vie. Très vite il se rendit compte que cette chose n’était plus derrière, néanmoins il continua sa fuite et arriva à la sortie où les autres l’attendaient.

-Mais qu’est ce que tu foutais ?!
-Vite faites moi sortir de là !!
-Alors Dylan on a la trouille ? Aller tends moi ta main
Dylan débuta l’ascension de l’échelle d’évacuation, tenant fermement le bras de Billy, premier barreau, deuxième barreau, troisième...la quatrième n’arriverait jamais, on le tenait par la cheville, Billy avait beau tirer de toutes ses forces, il ne réussissait pas à le hisser la force qui le retenait était trop grande.

-Billy ne me lâches pas !

Mais il le lâcha..., les gamins restés à la surface n’entendirent de leur ami qu’un dernier hurlement...

Certains préfèrent entendre des contes de fées, d’autres des histoires d’amour, mais moi je préfère les histoires sombres, sales, le genre qui vous donnent la nausée et vous empêchent de fermer l’œil, c’est ce genre d’histoire que je vais vous raconter, l’histoire d’un être horrible, d’une petite fille sans défense, d’un samaritain brutal, et de ce monde qu’on ne connaît que trop peu, le monde des ténèbres, là où vampires et loup garous vivent par mis nous, un monde dans lequel nous sommes tous nés mais dans lequel très peu réussissent à exister.

Chapitre 1: Road to Hell's Kitchen

Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche.
Apocalypse selon St Jean



“Cause all I ever have:
Redemption songs;
Redemption songs.”

-Désolé Bob je ne crois pas que la rédemption c’est pour tout de suite.

Djamal jeta sa clope par la fenêtre de son cab, « Non pas pour tout de suite », puis il redémarra, en route vers n’importe où, il ne pouvait compter que sur sa chance pour choper des clients, étant donné qu’il n’était pas réellement taxi, juste un leurre pour attraper des proies et se faire de l’argent, Djamal était ce qu’on appelle un indépendant, il ne faisait parti d’aucun clan, mais travaillait volontiers avec les Ventrues ou les Brujahs.

Un bon piège à lapin lui avait on dit un jour, c’est vrai, les clients humains qui sortaient de son taxi avait vraiment de la chance, Djamal faisait rarement de quartier quand il était affamé, mais parfois il les laissait.

Deux courses plus tard le voilà à Brooklyn, pas vraiment l’endroit qu’il aimait le plus mais bon, c’étaient les risques du métier, un doux parfum de meurtre dans l’air, c’était savoureux pour un vampire de son age, le genre de petit délice dont on se prive pas.


Cela faisait deux bonnes heures qu’elle marchait, toujours plus loin de son foyer, sa mère ne lui pardonnerait jamais, déjà après avoir trouvé sa seringue elle avait piqué sa crise alors maintenant qu’elle s’était taillée ! Enfin, elle n’avait plus rien à craindre bientôt elle serait chez Spike, bientôt ils seront ensemble dans leur propre appart comme elle l’avait toujours rêvé. Mais pas question de faire un pas de plus sous la pluie, instinctivement elle siffla en voyant passer le cab jaune, un coup de frein et la portière s’ouvrait, pas vraiment le genre de carrosse qu’elle espérait, mais Cendrillon avait bien voyagé en citrouille alors...

-Hell’s Kitchen s’il vous plait.
-Ok !

Enfin au sec, heureusement elle avait réussit à préserver ses cheveux noirs de la pluie, elle ne risquait pas de friser, soudainement le son de la radio diminua.

-Après autant de temps passé à faire le chauffeur c’est rare que je prenne une gamine seule avec toute sa garde robe !

Elle n’osait pas parler, pourquoi raconter sa vie à ce type ? Il ne la connaissait pas, il la jugerait sûrement sans connaître la situation, il avait sûrement déjà une idée préconçue.

-Alors ? On a perdu sa langue ?

Pas un mot ne sortait de sa bouche, elle ne voulait rien dire, elle observait la décoration du cab, très reggae style dirons nous, d’ailleurs entre deux peluches Bob Marley elle pouvait apercevoir un petit djembé, la carte d’identité du chauffeur manquait à l’appel, étrange, elle qui croyait qu’ils était forcés d’afficher leur licence dans leur taxi.

-Ecoute ma petite, je pourrai très bien me contenter de conduire, fermer ma gueule et tu trouverais très vite le temps long, crois moi rien ne vaut la parlotte ! Fais ton choix, ou bien tu es comme ces connards qui font comme si on n’existait pas, ou bien tu fais parti des gens biens.

Le silence retomba, mais elle laissa échapper quelques mots :

-Je vais m’installer chez mon petit ami.
-Ah ok je vois le tableau, papa et maman ne sont pas trop d’accord ?
-Pas du tout même.
-Bah t’en fais pas, si tu penses que c’est le bon fonce, et tout ira bien. Au fait je m’appelle Djamal Zacharie Dawson mais appelle moi Djamal.
-Et moi Tanya
-Enchanté, alors tu as quel age ? 18 ans ?
-Seulement 16...
-Voila nous y sommes, Hell’s Kitchen, bienvenu dans la cuisine de l’enfer gamine.
-J’te dois combien Djamal ?
-Laisse c’est cadeau, je vais pas racketter une gamine.
-Merci.

Alors qu’elle descendait du cab, il lui prit le bras.
-Tiens, prend ma carte, si tu as des ennuis ou quoi que ce soit appelle tonton Djamal, aller bonsoir !

Et dans un vombrissement de moteur, mêlé au reggae de sa radio, le carrosse repartit à toute allure.

Tanya regarda la carte, et la rangea dans son sac. Spike était tout proche maintenant, elle était sur le seuil de son immeuble, à une sonnette d’un repos bien mérité. L’interphone sonna, « Pitié répond ! »

-Oui ?
-Spike c’est moi.
-Tanya ?
-Oui tu peux m’ouvrir s’il te plait ? Il pleut des cordes !
-Ouais va y monte.

Traînant son sac dans l’escalier, elle se sentait malgré tout plus légère, comme si sa vie débutait enfin après des siècles de léthargie. Spike l’attendait à la porte « Aller entre tu dois être gelée ». Ils s’embrassèrent, passèrent la nuit ensemble, Tanya ne s’était jamais sentie aussi vivante que maintenant.

Spike et elle s’était rencontré en boite des mois plus tôt, il s’était montré tendre avec elle, la première fois que quelqu’un faisait aussi attention à elle, et elle avait tout sacrifié pour lui. Mais les parents de Tanya ne l’aimaient pas, peut être à cause du fait qu’il avait 24 ans soit 8 ans de plus qu’elle. Ou peut être par ce qu’ils avait remarqué les changement chez elle depuis leurs rencontre.


« Rien ne vaut un verre de scotch »

Certes l’alcool ne lui faisait plus du tout d’effet et c’était bien ce qu’il préférait, les plus délicieuses boissons enfin à foison ; une sale odeur dans l’air, et cela ne venait pas des boissons ni des ivrognes...l’odeur était facilement reconnaissable : un lycan.

-C’est pas courant de voir des sangsues à Little Kitchen.
-Ni des chiens...

Djamal savait l’erreur qu’il venait de commettre, Hell’s Kitchen était partiellement un territoire Lycanthrope, pas de pitié pour les buveurs de sang ici mais qu’importe, il était juste venu boire.

-Chien tu dis ?
-Je ne veux pas d’ennuis les mecs.
-Tu aurais du donc passer ton chemin.
-Je finis mon verre et je sors.
- Grouille toi alors !

Voila commence une nuit ordinaire pour ce vampire solitaire, il finit son verre en vitesse prit ses affaires et partit, v’allait mieux pas les provoquer, il repartit dans son cab.
« Aucun sens de l’hospitalité ces clebs ! »

Le vibreur de son portable s’activa...Djamal espérait qu’il s’agissait de cette gosse de toute à l’heure. Trop paumée pour être laissée à l’abandon.

-Djamal j’écoute.
-Tu as 4 jours de retard bâtard !
-Ah c’est toi Locke, la forme dans ton bar ?
-Tu sais toi tu me mets à bout Djamal !
-Du calme tu l’auras ton pognon !
-Y’a intérêt ! #clic #

« Connasse » Bizarrement malgré le temps dont ils disposent, les vampires se montrent parfois plus impulsif que des humains, surtout Locke, une petite frappe des Brujahs, trafic de drogue, prostitution, annihilation de loup garous, elles faisaient parti des être les moins apprécié de cet état, surtout par les Ventrues pour son absence totale de respect de la Mascarade, la grand loi vampirique qui dit que les buveurs de sang doivent rester, aux yeux des humains, de simples chimères. Par ses actions Locke met la Mascarade en danger, tôt ou tard, les Ventrues la feront tuer, mais cela risquerait de provoquer une guerre entre les clans Brujah et Ventrue. Locke était un problème sérieux, et la solution n’était en aucun cas envisageable.

Pendant ce temps, sous terre, dans les galeries inférieurs des égouts de Hell’s Kitchen, Dylan Sullivan, les os brisés, attendait...

Ce qu’il voyait l’horrifiait, un humanoïde pas très grand mais suffisant pour le paraître malgré son dos courbé, ne portant que les vestiges d’un pantalon devenu noir avec l’eau des égouts, sa peau était d’une pâleur cadavérique, ses membres supérieurs allongés et tout maigrelets laissant paraître des muscles petits mais puissants, ses bras se terminant en grandes mains griffues. Mais son visage restait le plus horrible, chauve, les oreilles pointues assez grandes, des yeux écarlates perçants, des crocs monstrueux déformant sa mimique, et un nez quasi inexistant, deux trous en faisant office, IL était presque du point de vue de l’enfant, le croisement imparfait d’un homme et d’une chauve-souris .

Dylan voulait s’échapper mais aucun de ces membres ne lui répondaient, son dos devait être en miette, mais il ne sentait plus rien, prés à s’endormir, mais il avait trop peur pour se laisser aller, la pièce autour de lui le surprenant un peu plus à chaque instant : un lit au drap déchiré y été installé, de nombreuse bougie l’éclairaient, et dans une niche au fond de la pièce, un crucifix était accroché...

La bête était à genou devant la relique catholique, les mains jointes comme pour une prière, sa psalmodie restait inaudible pour le gosse, apeuré par ce qu’il voyait... Alors la créature se retourna, et après un signe de croix sur sa poitrine, Dylan n’entendit que ce simple mot avant qu’elle ne commence à le mordre au cou : Amen.

Ce soir plus rien n’avait d’importance, ce soir elle pleurait, ce soir elle pansait les plaies de son cœur. Elle avait terriblement peur, Spike après avoir vu son sac et entendu son explication, à savoir qu’elle avait quitté ses parents pour vivre avec lui son seul amour, avait provoqué chez lui une rage incroyable, il la frappa comme pour la ramener à la raison.
« Tu es dingue ! Je ne veux pas te loger ! Sors d’ici ! » Le message était clair, il n’accordait pas autant d’importance qu’elle à leur relation... Elle ne sait pourquoi mais elle l’avait appelé, Djamal avait dit qu’il serait là dans quelques minutes, elle l’attendait ici dans l’église de Little Kitchen, ils n’étaient guère nombreux venu se recueillir ici : une vieille dame qui alla vite dans le confessionnal, un homme dont les longs cheveux cachaient les traits, lui ne bougeait pas ; le prêtre avait disparu lui aussi dans le confessionnal ; Tanya était seul ou presque, à prier sur ce qui lui arriverait à présent, elle n’avait jamais vraiment cru en Dieu mais ce soir elle en avait terriblement besoin, besoin comme tout les mortels de savoir si leur existence avait un but, si elle souffrait pour une raison précise ou bien était-ce juste le jeu sadique d’un être au commande du destin humain, elle voulait savoir. Alors il entra, tel son père ou son frère, allant vers elle, prêt à la rassurer, Djamal le chevalier servant, un héros se cachait derrière ce black au bouc riche et aux dread locks caractéristiques selon elle, son héros, le dernier lien à la réalité.

Il ne dit rien, ils sortirent en silence, Tanya voyait l’homme à la longue chevelure les observer, qu’il se mêle de ses affaires celui là ! De nouveau installée dans le cab mais cette fois à l’avant, Tanya se blottissait dans le siège cherchant un peu de réconfort.

La nuit pourtant ne faisait que commencer pour cette adolescente trop naïve pour une humaine, demain serait plus beau, en tout cas elle l’espérait sincèrement.

Chapitre 2 : Un travail de boucher

Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.
Apocalypse 2e révélation selon St Jean




La morgue du Children Hospital accueillait les policiers et le consultant de la mairie, ils avaient l’habitude des morgues enfin si on pouvait avoir cette habitude mais cette fois c’était un enfant qu’on avait du autopsié ...


-Bonsoir Capitaine Sullivan.
-Bonsoir docteur voici le lieutenant Treborn chargé de cette enquête et le consultant de la mairie Monsieur Bateman.

Le consultant salua le légiste.

-Alors docteur vous nous expliquez ? S’enquit Treborn
-Oui mais j’espère que vous avez digéré votre dînez messieurs le petit a été particulièrement mutilé...Alors Dylan Carlson, onze ans…

Multiples plaies au torse, visage déchiqueté, yeux arrachés, les mots manquaient aux officiers de police pour décrire ce qu’ils voyaient.

L’enfant avait été massacré au sens littéral du terme, l’un des pires stigmates était à son cou qui semblait avoir été déchiqueté… L’un des officiers de police, le jeune Lieutenant Treborn pour être exact eut un haut de cœur en voyant pareil horreur, son premier corps non, mais le premier dans un tel état qu’il pouvait voir, et jamais plus il ne voudrait en voir de semblable à l’avenir.

Le consultant à la mairie Bateman, lui ne trahissait aucun sentiment, si ce n’est un léger dégoût quand il vit le corps du gosse…Le jeune homme enfermé dans son costume demanda timidement :

-Que diable lui est il arrivé ?
-Je dirai qu’il a été attaqué par un fauve monsieur. Les…blessures qu’il a nous portent à le penser, ici et là les marques sont suggestives… répondit le légiste.
-Il y aurait donc un fauve en liberté dans cette ville ?

Bateman était surpris, il n’était pas courant qu’on le fasse venir à la morgue en général il s’agissait d’affaire bénignes mais là…il ne saurait envisager l’avenir car il avait reconnu la morsure…

-On l’ignore mais nos hommes ratissent Central Park pour trouver des indices…annonça le Capitaine Sullivan

-Le Parc ?
-Oui, ajouta Treborn, c’est là qu’on l’a trouvé, nous pensons qu’un fauve pourrait s’être échappé du zoo…
-Faites au mieux messieurs…

Quelques minutes plus tard ils étaient à l’extérieur, Bateman salua les trois hommes et repartit dans sa voiture avec chauffeur. Il devait tenir son sire et les autres informés, ce n’était pas un fauve qui avait tué Dylan Carlson…

Le bâtiment faisait froid dans le dos à la jeune fille, « Un rendez vous d’affaire » il avait dit, puis il pourrait l’emmener en sûreté quelque part…

C’était une boite de nuit, ou un bar étant donné l’éclairage et la musique Hard rock qui passait en boucle, les videurs les avaient laissés passer sans protester, et quels videurs ! Des types de prés de deux mètres de haut, tout en muscle mais qui connaissait Djamal apparemment…Tanya se croyait impressionnée mais sa prochaine rencontre la surprendrait tout autant.

Elle était là, assise sur un canapé, les yeux pleins de malices, les piercings sur son nez, ses arcades et ses oreilles, et son crâne rasé dégoûtait Tanya, elle avait elle-même des piercings au nombril, au nez et aux oreilles mais autant sur un seul être rendez le spectacle déroutant…Deux hommes étaient « collés » à elle, apparemment il faisait office d’animaux de compagnie câlinant leur « maîtresse », cette dernière sourit quand elle vit Djamal arriver.

-Ah enfin…Je pensais que j’allais devoir te faire venir par la peau des fesses !

Deux « gorilles » ricanèrent avec elle à la remarque…

-Je respecte toujours mes engagements Locke.

Là cette femme, du nom de Locke apparemment posa ses yeux sur Tanya, comme intriguée par quelque chose elle demanda :

-Ton paiement ?

Ses mots furent accompagnés d’un pouce levé dans la direction de l’adolescente, « Paiement ?? » que voulait elle dire par là ? C’était quoi les « engagements » qu’avait le chauffeur de taxi avec cette femme ? Tanya eut soudain très peur d’être prise dans le piége de gens très très mauvais…

-Nan, pas elle…le voila ton paiement.

Il déposa une liasse de billet devant Locke sur une petite table basse, Tanya était soulagée…pour peu elle se serait cru embarqué dans un réseau de proxénètes… Locke semblait satisfaite mais regardait Tanya avec un œil inquisiteur, « que peut elle penser en me voyant ?? »

Djamal savait que la présence de Tanya paraîtrait étrange pour les autres, mais il devait faire attention à elle…Locke ne lui en laisserait peut être pas l’occasion aussi…

-Allons Djamal reste pas debout prend un siége et ton… « Amie » peut s’asseoir elle aussi…

-Merci Locke, toujours aussi hospitalière à ce que je vois. Dit il en prenant place avec Tanya sur un canapé sur la droite de celui de Locke et ses « toutous » Tanya regardait d’un drôle d’œil ce spectacle, après tout c’était normale, elle n’avait pas encore l’habitude du vrai monde…

-J’ai toujours su traiter mes invités…

-Quelles nouvelles de tes affaires avec les Ventrues ?

-Ces types sont trop coincés pour comprendre le bien que je fais à notre société…

Cette conversation, Tanya n’en comprenait pas un traître mot, d’ailleurs les mots employés par le chauffeur de taxi aux locks et par la punk lui étaient totalement inconnus…Lorsqu’il fut revenu au cab, sa curiosité la poussa à poser cette question :

-C’est quoi un Ventrue ?

-Une longue histoire…et je ne pense pas que tu devrais être au courant…

Cela mis fin à la conversation, dans le taxi, les lumières de la ville donnait un autre visage au monde, les néons devenaient presque chaleureux, un endroit sur où se cacher de n’importe quoi… Hell’s kitchen n’était pas son endroit préféré mais elle y rodait avec Djamal sans broncher. Mais un inconvénient vint gêner cette monotonie…

-J’ai sommeil…Quand est ce qu’on va pouvoir aller dormir ?

Djamal n’avait pas pensé à ça, il avait oublié que les humains dormaient la nuit pour vivre le jour, tout l’inverse des êtres comme lui en fait…Il était que 1h du matin, le soleil ne viendrait que bien plus tard. La voix du chauffeur de taxi annonça la destination :

-On va s’arrêter chez un ami…Je suis désolé mais je vais dormir toute la journée ça ne te dérange pas ?

-Non non je comprends très bien…

Tanya se disait que c’était surment par ce qu’il travaillait la nuit qu’il était forcé de dormir le jour, la logique le disait…

Cet ami, avait raconté Djamal, s’appelle Conrad mais on l’appelle plus souvent Nine, quand elle avait demandé à son chauffeur de lui expliquer pourquoi, il avait simplement répondu qu’il valait mieux qu’elle ne sache pas…

Nine habitait un squat apparemment, étant donné l’état de l’endroit où ils s’arrêtèrent, l’une des nombreuses planque de cet ami, d’après Djamal, un métro désaffecté, en suivant Djamal, Tanya n’aurait jamais cru atterrir dans un endroit pareil…

Pas un son, très peu de lumière, Djamal ouvrait la marche, elle le suivait de prés, de très prés…Les ombres de cette station abandonnée était plus hostiles que la plus meurtrière arme que l’humain ait pu inventer, il n’y avait que peu d’aménagement, mais il y en avait : un vieux matelas détraqué, un sac à dos et une guitare, c’est sur, quelqu’un « vivait » là…

Alan devait en parler au conseil, les Nosferatus étaient allés trop loin cette fois, ça manquait de sérieux ; il frappa à la grande porte à double battant où avait lieu la synode…

-Entrez Monsieur Bateman. Nous vous attendions…

Le jeune Ventrue avait son poste depuis peu, en fait depuis la disparition du Prince, le nouveau « gouvernement » vampire de New York et ses environs avait pris position, les jeunots de la Camarilla tenaient les rennes du pouvoir, et on les délogerait avec beaucoup de mal… Même les Judicars les avaient nommés Archontes de l’état…chacun étant le chef d’un clan, chacun venait aux synodes représenter les siens mais justement, le chef des Nosferatus serait peut être un problème…

-Bonsoir messires, je…j’ai des nouvelles graves…

L’assemblé fut pris d’un soubresaut à ces mots…des choses graves, le discours d’Alan eut de l’effet sur les vampires, peut être pas celui désiré mais il y eu un effet…

-Comment osez vous accuser la maison Nosferatu !? S’écria l’Archonte du même clan.

-Non je ne pense pas que votre clan soit en cause Sire mais avouez qu’à la vue des clichés du corps, c’est bel et bien un des vôtres qui l’a tué…Peut être un antitribu ?

-Possible, peut être une tentative du Sabbat…lâcha l’Archonte Tremere.

-Dans tous les cas on doit identifier le Nosferatu responsable et l’inscrire sur la Liste Rouge… finit l’Archonte Ventrue.

-Vous voulez faire venir les Alastors ici… ? La voix d’Alan trahissait ses craintes, les Alastors, comme l’Inquisition du Vatican pour les humains, était un groupe qui traquait la moindre défiance à la Camarilla pour la punir par la Mort Ultime, la venue de ces membres était un mauvais présage car ils ne tuaient généralement pas un vampire seulement par expédition…


-Je vais voir s’il traîne pas aux alentour dehors, je reviens…

Ce qu’avait dit Djamal avant de ressortir de la planque de Nine, plutôt le taudis de Nine, la voila seule et être seule dans une station de métro, désaffectée ou pas, n’est jamais une bonne chose…

Un craquement sourd se fit entendre venant des rails, on approchait, Tanya fila droit vers le bord pour regarder…non rien en vu…un deuxième craquement ! Mais il venait de derrière elle, quand il se retourna il n’y avait rien mais on pouvait voir une ombre disparaître…quoi que ce fut, c’était trop rapide…

Elle se place prés du matelas, on avait posé un couteau de chasse dessus, elle s’en éloigna rapidement, le craquement se fit plus présent mais à chaque endroit où elle posait son regard, rien ne restait, pas un signe…

Au comble des ténèbres, une silhouette, un instant, ou bien une hallucination de son imagination, elle ne savait pas, elle ne savait plus ce qu’elle faisait là, rien ne comptait plus quand un bras venait entraver le moindre de ses mouvements et quand une main alla l’empêcher de hurler…Jamais elle ne s’était sentie aussi seule…



Chapitre 3 : Magouilles et bureaucrates

Que l'Honneur soit ton bouclier, ton épée, et ton manteau : laisse les Ventrue sauver les apparences, et tu iras loin.
Livre de Nod


-Comment peuvent ils faire cela !? Les Alastors ici ! C’est inconcevable !!

Bateman était très affecté par la venue prochaine de ces tueurs. Ce n’était peut être pas plus mal en même temps, si les Alastors venaient ici, ils tueraient le meurtrier du gosse mais aussi Locke la chef Brujah …Oui Alan venait de s’en rendre compte, ce n’était pas pour le tueur qu’ils venaient non, mais pour elle…

-Demain sera un drôle de jour…

Cette voix n’était pas la sienne, mais il avait tremblé à cause d’elle pendant la synode, enveloppé dans une cape sombre et portant des vêtements à peu près correct, en tout cas bien plus que ses sujets, l’Archonte Nosferatu parlait de sa voix d’outre tombe…

-Sire…je…

La main levée du Nosferatu le stoppa net, un autre homme sortit à sa suite, apparemment son secrétaire…même les rats ont des sous fifres maintenant…

-Les Alastors viendront faire le ménage dans cette fichu ville, et nous ne pouvons rien y faire, Ni moi, ni votre Sire.

-Est-ce bien nécessaire ?

-Comme toute nation fraîchement née, notre cité est envahie par les parasites et autres suppôts du Sabbat, c’est un mal…nécessaire… Au revoir Monsieur Bateman.


Ils étaient prêts, même si c’était pour la plupart leur première « battu », qu’elle drôle idée, traquer un fauve en pleins New York… On leur avait donné des fusils à cartouches anesthésiantes, certains avaient en tête l’idée saugrenue de venger l’enfant, d’autres se demander pourquoi ils étaient entrés dans le SWAT. Treborn se disait que ce n’était pas le job de la police mais celui des agents de la fourrière mais comme la « bête » avait fait une victime on supposait que le renfort policier était nécessaire.

Il était penché au dessus de cette bouche d’égout, un par un les commandos descendaient, lunette de vision nocturne sur la tête, et armes chargées et prêtes à l’emploi…


Une fois dans le noir, certains jouent des torches électriques d’autres encore préfèrent la douceur de leurs lunettes à vision nocturne leur permettant de voir les ténèbres d’une teinte verdâtre des plus angoissantes.


Leur odeur, leur pas, dans les égouts ils étaient plus visibles que des fauves dans une garderie, la proie était peut être le vrai chasseur.

Ils étaient six, sans compter l’inspecteur Treborn qui les accompagnait, en fait il était le seul avec une lampe torche électrique, le tunnel s’allongeait devant eux, plus moyen de reculer…

Un éclairage incertains, certes on pouvait voir des lampes accrochées aux parois du tunnel mais elles étaient en partie détruites, les rares qui daignaient fonctionner se limitaient à des clignotements irréguliers. Comme si on avait cherché à éteindre toutes sources de luminosité, comme si quelque chose voulait rester dans les ténèbres…

L’avancée des commandos était difficile, il fallait passer par des chemins tortueux, dans le noir parmi les rats, et vint alors un tunnel plus petit, forçant les « chasseurs » à s’accroupir pour le traverser…


Elle ne pouvait pas faire le moindre mouvement, aucun son ne pouvait s’échapper de sa bouche, elle était piégée. Une voix lui susurrait ces mots à l’oreille :

-T’en fais pas ça ne fera mal qu’au début…

La main qui l’empêchait de hurler faisait en sorte qu’elle penchait sa tête sur le côté, mettant son cou en évidence. Un silence qui semblait éternel, une présence prés de sa carotide droite. D’abord un contact glacial, la douleur d’une blessure, elle saignait !
Une sensation de vide qui l’envahissait, mais un plaisir immense, elle en aurait presque pleuré puis il la lâcha…

Elle était par terre maintenant, elle ne saignait plus mais elle était nauséeuse, la tête lui tournait, elle s’évanouit tandis que la silhouette de Djamal entrant en courant dans la station de métro se dessinait devant ses yeux fatigués.

La température très basse d’une nuit d’octobre à New York la réveilla, glacée jusqu’aux os, elle découvrit qu’elle n’était plus dans la station de métro, mais dans le taxi de Djamal. « Saine et sauve » pensa t’elle jusqu’à ce qu’un visage inconnu vint regarder à travers la vitre pour l’observer avant d’appeler, avec une voix qui lui semblait familière, quelqu’un plus loin…

-Hé vieux ! Elle est réveillée !
Tanya recula vers l’autre portière espérant pouvoir sortir par là…
Un bruit surgit derrière elle, on frappait à la vitre, quand elle se retourna elle eut la surprise de voir Djamal tout souriant et avec un sac en papier cartonné dans les mains, apparemment il venait de faire des courses…

-Alors Gamine bien dormi ?
-Je…où on est là ?
-La station de mon ami sur Clark Street tu te rappelles ? On est à coté là.

Après un bâillement, Tanya vérifia sa montre pour savoir le temps qu’elle avait dormi…Bizarrement sa monter indiquait une heure antérieure à leur arrivée dans la station, comme si…non elle n’avait pas dormi toute une journée quand même !

-On est quel jour ?
-Le 24…Oui tu as passé la journée à dormir gamine.

Elle devait vraiment être épuisée…mais elle ne souvenait pas de ce qui s’était passé depuis que Djamal l’avait laissée toute seule dans la station de Clark Street…
Une bonne douche lui ferait du bien, mais elle hésitait à demander, après tout il n’avait fait que « squatter » depuis la veille, elle doutais sur le statut social de Djamal, peut être était il sans abris… Ca ne le rendait que plus méritant, vouloir s’occuper d’une paumée comme elle alors qu’il est lui-même dans de sales draps, c’était courageux. Après un copieux petit repas dans le taxi, bien trop copieux pour elle qui mourrait de faim, les trois égarés se remirent en route, Djamal avait encore une visite à faire, à croire qu’il ne travaillait jamais ce gars. Nine lui ne disait rien de tout le voyage, et sans trop savoir pourquoi, elle sentait une sorte de malaise et elle avait un peu peur de lui.
Ils se rendaient chez un mec du nom de Trent, Djamal avait des questions à lui poser, Nine avait pris un air grave quand le chauffeur de taxi avait expliqué tout ça à la petite, comme si cela devenait gênant… Trent habitait un taudis pas très loin des docks, à en juger par l’extérieur ce n’était pas un palace bien qu’il semblait que ce mec soit influent étant donné les paroles de Djamal à son propos.

Le bougre habitait au 4e étages, il a fallu tout grimper, l’ascenseur semblait n’avoir jamais été en état de marche, les corridors ne valait pas mieux apparemment, Tanya se demanda si elle n’était pas en pleine visite des coins les plus crades de la grande pomme, au point où elle était, il ne restait qu’une porcherie pour être plus salubre, et encore…

Appartement B5, c’était là, Djamal faisait mine de refaire son col de blouson ; Nine lui avait enfilé un pull à capuche, le genre bon marché sans marque. Un détail alarma Tanya : Nine avait rangé une arme à feu dans son pantalon, elle n’eut pas le temps de poser de question déjà Djamal lui donna plusieurs recommandations…

-Tanya, surtout quand tu verras Trent, n’est pas l’air effrayée.
-Pourquoi est ce que je serais effrayé ?
Nine ne laissa pas le temps à Djamal.
-Il a eu un accident y’a des lustres, il ne peut plus marcher.

La discussion préliminaire s’arrêta là, après quelques coups contre la vieille porte, le silence retomba toujours plus lourd. Un long instant passa, puis un déclic se fit entendre, et encore un autre, plusieurs verrous semblaient s’ouvrir. La porte s’écarta dans un léger grincement.
Le groupe entra rapidement dans l’appartement, nettement moins accueillant que l’extérieur, le papier peint était arraché par endroit, les pièces étaient éclairées par des bougies, Tanya suivait, mais avec un peu de retard. Plusieurs tableaux d’un goût douteux décoraient l’appartement, on pouvait voir sur les tables et les étagères de multiples ouvrages anciens, certains étaient de simple romans, d’autre des recueils occultes ; dans la salle principale se trouvaient, entre les montagnes de bouquins et les bibelots étranges, trois personnes dont une en chaise roulante, Trent apparemment…

Trent fit pivoter son fauteuil vers les nouveaux arrivants, puis s’avança vers eux.

-Tiens tiens tiens, Djamal…Quel vent ramène ta trogne par ici, Caïtif ?
-Je viens aux nouvelles, Trent. Mais peut être que je dérange ?
Djamal releva les yeux vers les deux inconnus, leurs tenues étaient toutes deux similaires mais pourtant terriblement communes : ils portaient une chemise noire, un pantalon brun et le tout sous un long manteau rouge sombre, la fille portait de petites lunettes de soleil rondes, les verres étaient violets.

-Non non tu ne déranges pas mon vieux, Trent se place entre Djamal et les inconnus, puis il fit les présentations : la fille s’appelait Zoé, et son compagnon Léonard, Tanya ne comprit pas tous de ce que disait l’handicapé mais il avait parlé de « Tremere » et d’ « archonte »

Ils n’étaient pas vieux, même tout le contraire, Zoé semblait presque aussi jeune que Tanya, quant à Léonard il n’avait pas l’air de dépasser 25 ans, 26 tout au plus. Trent non plus n’avait pas l’air âgé, 30 ans à peine. Tanya avait de la peine pour lui, cela a du être dur pour le jeune homme de vivre dans un fauteuil, surtout que selon Nine, cela faisait un certain temps que Trent avait eu son accident.

Nine qui était resté derrière grommela :
-Hum, Des Tremere… Qu’est ce qui vous amène chez notre ami non Caïnite ?
Ce fut Léonard qui répondit, sa voix était caverneuse, ton teint blême mettait Tanya mal à l’aise.
-Tout comme vous, nous venons aux nouvelles, et rien qui pourrait vous concerner.
-Nous venions voir Lucas pour avoir des renseignements sur Lily la sorcière et comment la contacter.

La voix de Zoé surprit tout le monde, immédiatement l’autre « Tremere » ferma son clapet, à croire que c’est elle qui commandait.
Lily la sorcière, Tanya n’aimait pas le titre, très archaïque mais aussi riche en sens, que pouvez bien signifier le mot « sorcière » pour ces gens ? Tanya se rassura vite, pensant qu’il ne s’agissait certainement pas d’une jeteuse de sort. Elle faillit glousser de ridicule tellement elle trouvait idiot qu’elle est pensé à cette probabilité.

La salle de débriefing était pratiquement vide, il n’y avait que les hauts officiers, le conseiller à la mairie et l’inspecteur en charge de l’enquête, qui avait pris part à l’opération, un bras cassé, c’était tout ce qu’il avait récolté…les autres, eux, n’avait pas eu cette chance…

Le visionnage de la vidéo prise par la caméra d’un des SWAT était fastidieux pour le lieutenant Treborn mais nécessaire pour le débriefing.

Impossible de dire d’où était venu l’attaque mais ce qui était sur c’est que « l’agresseur » avait une force herculéenne et aussi une agilité effarante !
Au fur et à mesure de la video, Treborn se rappelait…

Il faisait bien trop chaud dans ce tunnel, chaud et humide : le pire des mélanges, mais il fallait continuer à avancer, ils étaient huit, ça semblait suffisant pour maîtriser un fauve aux yeux de la hiérarchie, les commandos avaient les pires scénarios qui passaient dans leur esprit… Trop peu de lumière, trop peu pour se sentir en sécurité, avancer n’était pas difficile mais la prudence prédominé chacun de leurs mouvements. Après quelques instants d’exploration, un spectacle macabre s’était offert à leurs yeux : ils avaient à leur pied ce qui fut autrefois Harry le gars de la maintenance, comme pour l’enfant, on voyait une morsure au cou, peu courant pour un fauve tout de même qui aurait plutot cherché à évicérer sa proie, avait pensé Treborn et certainement la plupart des commandos qui avaient un peu de cervelle…

Ils n’eurent pas le temps de faire quoique ce soit, un bruit s’était manifesté laissant les plus aguerris paralysé d’effroi, ils ne savaient guère quelle sorte d’animal rodait dans ces égouts, quel genre de créature pouvait avoir survécu si longtemps dans les ténèbres avec pour seul repas des rats et un peu d’eau usagée…
Quoique ce fût, c’était tout prés…

Revoir cette vidéo faisait renaître en lui un sentiment de terreur qu’il n’avait pas ressenti depuis la petite enfance quand il faisait des cauchemars, un horreur indicible quand la bête frappa et quand elle massacra un à un chaque membre de l’escouade…Il n’avait rien dit à ces supérieurs, prétextant qu’on y voyait rien et qu’il finit par s’enfuir sans demander son reste, un peu lâche peut être, mais au moins il ne serait traité en fou…

La chose n’avait rien d’un animal, ni même rien de commun avec l’humain si ce n’est sa silhouette, comme un grand singe maigrelet, avec des griffes horribles et un visage, son visage quelle horreur ! Un condensé de malformations et de balafres comme si le diable avait lui-même veillé à ce que cette créature soit défigurée personnellement.
La dernière nuit pour Treborn dans un monde de logique et de normalité…Les murs de la raison s’effondraient…

Djamal semblait frappé de stupeur à l’entente de ce nom des plus étrange.
Nine s’interloqua :

-Et vous lui voulez quoi à cette horreur ?
-Il se peut qu’elle ait des informations importantes aux yeux de notre sire…Mais rien qui puisse intéresser des Caïtifs…

Sur ces mots, la Tremere et son acolyte se retirèrent, priant l’infirme de les appeler s’il avait de plus ample information sur Lily…

Le silence retomba le temps qu’ils partent…


Chapitre 4 : Le cauchemar du vieillard

« Dans les minuits de chant et de ruines
Par le sable de corail du temps
Par les portes sanglantes du paradis
Passez sur le sentier dans mon esprit.»
Paroles de Malkav, Livre de Nod

La pluie…Si belle et pourtant si terrible aux yeux des humains,Tanya observait la pluie depuis la fenêtre du bureau de l’infirme, les autres discutaient avec Lukas, sans doute à propos des deux inconnus de toute à l’heure, sans doute à propos de cette affaire avec Lily la sorcière ; Tanya était épuisée par toutes ces révélations, elle avait l’impression d’être dans un pays inconnu, aux coutumes très différentes tellement ce qu’elle entendait ce soir était hors du commun .

Djamal avait une mine grave depuis le départ des Tremere, il n’avait pas souvent affaire à ce clan mais savait à quoi s’en tenir, les thaumaturges avaient la réputation d’être des manipulateurs et des créatures contre nature du fait de leur origine très louche. Tanya l’inquiétait, elle commençait à devenir très génante et il n’avait surtout pas le droit de la mettre au courant sur le monde dans lequel elle vivait, sous peine de leur exécution à tout les deux et pour l’autre solution…Djamal étant caïtif il n’avait pas de compte à rendre à un sire mais devait tout de même en parler au Baron…

-Tanya tu restes là avec Trent, Nine toi pars à la recherche de Lily.

Personne n’avait pu protester les ordres, le chauffeur de taxi était déjà parti…Trent leur avait tout dit : le meurtre, le gosse, les flics et Lily…Le clan Nosferatu était dans la merde, quelque chose de trop gros pour un seul clan étant donné la présence des Alastors… Et cette gamine humaine, trop fragile et trop pure elle n’avait aucune idée sur le monde, en tout cas aucunes idées non erronées.

L’infirme s’alluma une cigarette tandis que le Gangrel s’éclipsa après avoir enfilé un blouson en cuir qu’il avait laissé chez Trent deux semaines auparavant.

-Marre qu’il me prenne pour son larbin ce sale animal.

Il parlait à voix haute sans tenir compte de la présence de Tanya, elle continua d’observer la pluie un moment, les bras croisés, la mine sombre comme une petite fille à qui on venait d’apprendre la mort de sa mère...




Il ne bougeait presque plus en regardant la scène, les deux avaient fait un excellent travail et ils le parachevaient en se donnait la mort mutuellement, la vidéo était magnifique à n’en pas douter même un Toréador saurait l’apprécier…

Il ne bougeait pas de son classieux fauteuil de cuir, un fauteuil très ancien qui datait de l’époque colonial, il en était sur, il l’avait lui-même acheté à ce vieux marchand Grec à l’époque. A l’approche de lointains souvenirs d’une vie depuis longtemps révolue, il lâcha quelques mots :

-Ah Rotterdam, ma belle Amsterdam… Comme le foyer peut manquer aux yeux du voyageur égaré. Ou bien est ce le foyer d’un incendie qui fait que l’égaré sourit.

Une petite voix mit fin aux élans poétiques de l’homme.
-Encore à vous prendre pour Baudelaire, les sons de votre voix amènent la misère plus par leur nature que par leur discours.

-… Le pire des fils de la lune aurait eut un chant plus doux à nos oreilles. Enchaîna une deuxième voix semblable à la première.

Très vite il se releva et reprit compte de la situation, la fête battait son plein, ses convives attendaient avec une impatience mal dissimulée leur impatience face aux nombreuses surprises que leur préparait souvent leur hôte.

Eva et Sacha, ses deux petits trésors, de douces petites filles habillées comme des poupées, regardaient avec curiosité le téléviseur que leur sire venait d’éteindre avec hâte ; Il prit son manteau, un long imperméable encore trempé de la chasse qu’il venait d’essuyer, et après l’avoir enfiler il alla dans la salle principale.

Sous lui, au rez de chaussé, la crème de la société : des Malkaviens, des Tzimisce et quelques Toréador, tous avaient la même excitation, le même sourire, tous attendait la parole du maître du Harlequin’s Playground.

-Mes amis, cher frères et sœurs de race ou de clan, je suis très heureux de vous accueillir dans mon humble demeure pour une nouvelle fête et ce soir je puis vous assurer que vous allez de nouveau vous amuser, ce soir je suis assez navré de vous dire que le présent n’est pas à la hauteur du précèdent mais je pense que vous saurez l’apprécier à sa juste valeur.

Eva et Sacha réapparurent, d’un signe de la tête elles annoncèrent à leur sire que le spectacle pouvait commencer.

-Et bien mes amis vous connaissez les règles, alors amusez vous !

Sur ces mots, les plus vétérans se mirent immédiatement en route, sondant chaque pièce du manoir, tandis que les néophytes observaient avec attention ce qu’il se passait.

Un peu plus loin, dans une des 45 chambres, le « spectacle » était terrifié, il venait de voir une vidéo sur l’écran de télé en face du lit dans lequel il s’était réveillé. L’homme sur la cassette avait prononcé ces simples mots :

« Bonsoir, qui que vous soyez, sachez que vous n’avez pas été choisi pour des raisons personnelles, professionnelles mais bien par un pur hasard. Vous êtes chez moi, et je vous souhaite la bienvenue mais j’ai hélas le devoir de vous annoncer que ce soir même vous allez mourir. »

La peur est un sentiment déplaisant, se manifestant de deux manières chez les êtres vivants : ou elle vous paralyse ou bien vous paniquez.
Dans le cas de ce pauvre homme, nous dirons que le mot « panique » est bien faible pour décrire son comportement, la fuite semblant être le seul moyen de sortir de cette situation assez …tendue.

Ils ne mirent pas bien longtemps à le retrouver, leur ouie étant bien plus développée que chez l’humain, mais il avait trouvé de quoi se défendre.

« J’ai laissé votre unique chance de survie sur la table de chevet, montrez que vous valez mieux que vos semblables »

Deux coups de feu, c’est tout ce qu’on ait pu entendre, deux coup de feu, on ne lui avait laissé que deux balles…

Courir, le plus vieux des réflexes de l’animal, mais pour aller où ? Il n’avait aucune idée de ce qui pouvez le poursuivre mais ça résistait aux balles …

Jamais il n’avait connu telle peur, jamais il n’avait été la proie de dizaine de personne.


Un cauchemar, ça ne pouvait être qu’un cauchemar…



La réalité, comment pouvons nous la définir ?
Une sorte de normalité ? La base de tout ? Cette nuit, pour Tanya, la réalité n’était qu’un maelström d’émotions et d’incohérences, de choses qui sont et qui ne peuvent être. Quand elle se doucha, la salle de bain de Lukas lui sembla suffisamment sure et elle bénit le ciel de ne pas avoir oublié son matériel quand elle partit de chez elle après la dispute avec sa mère…

Le fin liquide translucide qui s’écoulait de l’aiguille la faisait déjà saliver, elle avait laissé l’eau couler espérant couvrir suffisamment le bruit qu’elle pourrait faire car elle se connaissait et savait qu’elle pouvait facilement se laisser emporter quand elle était stone.

Sentir entrer l’aiguille, cette douce brûlure et se sentir partir, c’était sa manière de se sentir meilleure, plus humaine en somme.

Mais peut être que ce soir c’était la fois de trop, peut être que ce soir, c’était sa dernière dose…

Et pourtant ses yeux se rouvrirent…mais c’est d’un autre œil qu’elle regardait la pièce.

Chaque battement de son cœur lui faisait terriblement mal, elle ne bougeait que par spasmes irréguliers, elle n’était plus sur le sol de la salle de bain, elle était sur un lit, la douleur devenait infernale, ses yeux cherchèrent dans le noir un peu d’aide et de réconfort
Mais il n’y avait que les regards impassibles de deux individus.
Lukas la regardait agonisé, un peu ennuyé que ce baiser ait lieu dans son appartement, mais il n’avait pas le choix, Djamal l’aurait tué si la gamine était morte même d’une overdose…

Le chaos cardiaque et musculaire qui avait lieu dans son corps cessa aussi brutalement qu’il avait débuté, son cœur avait cessé de battre.
Elle le senti immédiatement et ce redressa, assise, elle cherchait son cœur de sa main droite, rien…plus rien.

Elle resta tétanisée un instant puis soudain son cœur repartit.
Cela fit mal un instant puis tout s’arrêta, son cœur battait de nouveau, elle regardait autour d’elle, allongée sur le lit, en sueur.

-Qu’est ce qui m’est arrivé ?
-Tu faisais une overdose, je n’ai pas eu le choix. Répondit Lukas.

Une overdose, elle se souvint, l’aiguille, la douleur, ce n’était jamais arrivé avant.
Nine la regardait sans dire un mot, elle avait l’impression de sentir quelque chose en le regardant, comme une aura.

-Tu lui as donné quoi comme clan ?
-Il me restait plus grand-chose j’ai du opter pour du Gangrel.
-Ca va lui faire tout drôle.

Drôle était un euphémisme, ses sensations étaient chamboulées,au début rien ne semblait différent mais subitement elle entendit des bruits étranges, elle pensait rêver mais elle se rendit compte que ce petit clapotis c’était le bruit que faisait une goutte d’eau qui tombait de l’évier de la cuisine, situé à quelques mètres de là et surtout, en principe presque impossible à entendre, en tout cas pas aussi distinctement. Le chaos sonore se déchira avec la voix de Nine.

-En tout cas j’espère que Djamal a avancé de son côté par ce que moi…

Les vampires appartenant à la Camarilla ont coutume de suivre les ordres du Prince, or les Anarchs eux ne suivent plus les Princes préférant avoir leur propre « gouvernement » et donc chaque ville possède son baron.

Djamal avait eu souvent par le passé l’occasion de travailler pour le baron, généralement en tant que chauffeur, et il pensait qu’il pouvait lui demander un service sans la moindre crainte.

Ce qu’il y a d’amusant avec la Mascarade c’est que les vampires ne reculent devant rien pour dissimuler leur nature, et le baron en fonction à New York, quant à lui, il se planquait dans l’arrière boutique d’une laverie du Bronx.

Autres temps, autres mœurs disait le proverbe…

Mais le bureau du Baron se rapprochait plus de son statut, en effet alors que la laverie était un exemple parfait en matière de glauque, le bureau lui rappelait sans peine les bureaux des chefs mafieux qu’on pouvait voir dans certains films et le Baron lui-même, semblait essayer de donner une image de parrain sicilien avec son costume à rayure et sa montre à gousset en or…


Chapitre 5 : La vengeance est meilleure quand le sang est chaud


Ne recherchez pas le sang de vos Anciens,
Ne recherchez pas le sang du Père de votre Père,
Ne recherchez pas le sang qui a fait la race,
Car vous ressentirez la chaleur des bûchers funéraires
Quand vous paierez pour votre pêché immortel.
Livre de Nod



Des volutes de fumée s’envolaient vers les pales du ventilateur, un reste de musique métal, que crachait le juke-box, vagabondait à ses oreilles. Le barman ne bougeait plus désormais, son nez lui avait déjà causé nombre de souffrances mais la balle viendrait abréger cet enfer, et puis qu’est ce qu’une balle quand on vit depuis quelques siècles et qu’on a osé contrarier le Sabbat ? Sans doute peu de chose et c’est pourquoi le bougre ne bougeait plus, un pieu fait toujours si brillamment son office. Et oui les pieux tueurs de caïnites n’est qu’une utopie de mortel, il en faut bien plus pour tuer mais par contre, le pieu paralyse le vampire.

Il savait qu’il était vivement recherché par les membres de la Camarilla mais il avait un devoir à accomplir. Devoir qui peut prendre toute sorte d’apparence, et cette nuit, le devoir était un connard assamite d’environ 95 kilos tout en gras.

Ce qu’il y avait de savoureux avec un pieu, c’est qu’il avait à peu près les mêmes effets que la glace, en plus clair disons que même si le vampire peut tout entendre, il ne peut ni parler, ni même ressentir la moindre douleur.

« Le Gros » n’avait que ses yeux de mobiles et c’était amplement suffisant pour le torturer à souhait.

-N’est ce pas inconfortable ? Tu ne peux plus rien faire et tous tes amis sont morts. Quel gâchis, une joyeuse petite bande de nobles guerriers assamite réduite en charpie par une poignée de vampires…
Voila ce qui arrive quand on est trop gourmand et qu’en plus du sang du contrat on dévore l’intermédiaire. Tu me diras ce n’était qu’une goule sans importance, certes cela est vrai mais est ce une bonne raison ? Oh que non ! Et c’est pour cela que moi et mes amis sommes venus.

Les yeux du gros commençait à chercher dans toute les directions, sans doute commençait il à se poser des questions concernant l’éventuelle personne qui avait pu les livrer, ou peut être essayait il de montrer à quel point il n’était pas d’accord avec son tortionnaire.

-Que dis tu ? Comment ?

L’interrogateur faisait comme s’il tendait l’oreille vers le gros, comme pour essayer de distinguer quelques mots inintelligibles.


-Ah mes suis-je bête, tu ne peux parler ! Quel dommage ! Je vais être franc avec toi mon ami, toi et ta bande de gorilles sans cervelles nous êtes d’aucune utilité particulière, ni à moi ni à mon sire, que penses tu que je dois faire à présent ? Te tuer ?

Le regard de la victime devenait plus nerveux, le pauvre ignorait comment se sortir de là, la situation semblant sans issues possibles.

-Non non du calme, du calme… Je ne vais pas te tuer, du moins pas immédiatement, ce serait indigne de mon clan tu ne crois pas ? Après tout je suis de la maison Tzimisce…

S’il avait pu, il ne faisait aucun doute que l’assamite aurait poussé les pires hurlements, et les quelques vampires présents, ainsi que leur leader qui pourtant avait vu nombre d’horreur dans sa non vie, ne pouvaient résister au dégoût que leur inspirait la scène d’un bougre dont le bourreau parcourait le corps avec son briquet.

Quand il en eu assez, il écrasa sa cigarette sur le front du vampire toujours vivant.

-Brûlez tout.

Officiellement, un incendie causé lors d’un cambriolage qui aurait mal tourné, aucune preuve ne pourraient indiquer que les Damnés aient été impliqués. Le peu de gens qui avaient eu le courage de regarder par leur fenêtre ne virent qu’un groupe d’individus louches, dont deux qui discuter. Les témoignages parlent d’un homme d’environ 30 ans, les cheveux noirs en queue de cheval, vêtu d’un long manteau noir sous lequel il porterait un costume 2 pièces mais sans cravate. Quant à son interlocuteur, il avait pris grand soin de rester dans les ombres de l’incendie…

L’avantage avec le feu, c’est qu’il ne laisse aucune trace, le feu purificateur ne laisse derrière lui que cendres et fumée. New York City voyait arriver un être méprisable, un membre du Sabbat à n’en pas douter. William Cromwell n’était pas du genre à avoir froid aux yeux quand il s’agissait d’accomplir une mission. Cela faisait une semaine qu’il était là et déjà, il était « chez lui ».


-L’exilé vagabonde dans les égouts de Little Kitchen si j’en crois mes contacts dans la police.

-On a donc une idée qui il s’agit ?

-Un Nosferatu renégat, j’ai même entendu dire que le conseil avait fait venir les Alastors.

-Ce n’est pas bon du tout.

Djamal n’aimait pas la tournure que prenaient les événements, et le baron était aussi inquiet que lui, après tout même s’ils étaient tolérés les Anarchs étaient une menace pour la Camarilla…

-J’ai une requête à vous faire baron. Je ne sais que je vous dois déjà beaucoup, mais j’aimerai avoir une Fida'i.

-Je ne vois pas pourquoi tu me demandes la permission mon ami, tu n’es pas sous mon autorité, tu n’es d’ailleurs plus sous l’autorité de personne. Je te laisse seul juge de tes actes.

Et c’est sur ces paroles que Djamal partit, il sentait que les temps allaient changer, que quelque chose se passait. Un rat en cavale, les Alastors en scène, et il reçut un appel de Nine qui le convainquit de poursuivre. Selon le Gangrel, des rumeurs parlaient d’un massacre d’assamite dans un bar miteux de la ville…


Leur arrivée n’avait laissé personne de marbre, leur entrée dans la salle du synode. Leur tenue oscillait entre le médiéval et le moderne, ils portaient des gilets pare-balle mais avec un grand manteau typé gothique, des capuches recouvraient chaque visage. Ainsi leurs traits restaient secrets. Quel tapage il y eut, les archontes ne pouvant strictement rien faire, car les Alastors restaient l’une des plus haute autorité de la Secte.

Alan n’avait su rien dire, il regardait l’archonte Nosferatu avec inquiétude, une purge dans son clan serait sans doute à l’ordre du jour mais il fallait essayer de redresser la situation, pour l’instant les archontes passaient pour une bande de tigres de papiers qui allaient bientôt brûler. L’un des Alastors retira sa capuche, leur chef apparemment. Sans rien dire il retira l’un de ses gants et montra la paume de sa main droite : on pouvait y voir un étrange tatouage, Bateman ignorait s’il avait un quelconque sens cabalistique ou autre mais les archontes retinrent leur souffle.

-Hannibal Grey, porteur de la marque de la Bête. Nous sommes ici pour les contrats du Nosferatu Sarcophage et de la Brujah Locke.

L’archonte Ventrue annonça sans se faire prier les récompenses qui seraient offertes. En tant normal, seul le clan concerné par la cible devrait payer seulement ici les deux cibles étaient des problèmes de taille, aussi bien que les archontes devaient tous coopérer pour les voir supprimer par la force Alastor.

Les primes n’étaient pas particulièrement alléchantes mais ne furent pas refusées, loin des Alastors l’idée de remettre en cause la Mascarade pour une stupide question de prix…

La première étape serait Locke, étant donné l’urgence, Grey expliquait aux archontes qu’ils devraient prévenir leurs sous fifres d’une éventuelle attaque, le but étant d’éviter d’avoir un idiot pris entre deux feux tout en annonçant leur venue à Locke qu’ils espéraient terrifiée.


Il n’avait pas pu faire grand-chose dans les égouts mais il espérait fortement pouvoir remédier à ça, Treborn se sentait idiot mais surtout il se sentait comme seul pouvant comprendre la situation, car ses supérieurs restaient convaincu que la bête qui avait tué le petit Billy et qui avait massacré une escouade de SWAT était un simple animal…
Son enquête n’avait pas donné grand-chose, le zoo n’avait signalé aucune disparition d’animaux, et aucun particulier n’avait perdu d’animaux exotiques. D’où venait il ? Toutes sortes d’hypothèses farfelues apparurent dans son cerveau.

Comment pouvait il mener à bien ses recherches alors qu’on le prendrait certainement pour un dément…




Tanya se réveilla doucement, sa tête lui faisait mal, ses souvenirs étaient confus, et le vacarme qui avait résonné en elle l’avait profondément marquée. Elle était seule dans la pièce, Nine et Lucas discutait dans l’autre pièce de ce qu’il devrait dire à la petite, et de ce qu’il devrait annoncer à Djamal. Quelle fut leur surprise quand vint un hurlement de la chambre de Tanya…


[je dois écrire la suite, j'attends vos avis et commentaires et je suis ouvert à toute critique :p]
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Humain


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MessagePosté le: 19/11/2007 21:36    Sujet du message: Répondre en citant

Super ! Très agréable à lire, pas trop de fautes, bon scénario etc...
Bonne continuation ( Si tu compte le faire )
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Urakamseth
Goule


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MessagePosté le: 16/09/2008 17:21    Sujet du message: Répondre en citant

première lecture en diagonale:

ça a l'air intérréssant, d'autant plus que j'ai l'impression que tu maîtrise le sujet, le BG, et peut-être le jeu de rôle de temps en temps?
sympa en tous cas^^
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Etant donné qu'une tartine tombe toujours du côté "confiture", et qu'un chat retombe toujours sur ses pattes, que se passerait-il si l'on confiturait le dos d'un chat?Joyeux


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MessagePosté le: 20/05/2010 15:38    Sujet du message: Répondre en citant

faudrais peut-être faire une section fanfiction ou faire un lien vers un site de fanfiction. Ex: Fanfiction.fr
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